Pricing Indefinitely Lived Assets: Experimental Evidence

Nous étudions les actifs à durée de vie indéfinie sur des marchés expérimentaux et constatons que les prix négociés de ces actifs représentent en moyenne environ 40% de la valeur fondamentale neutre en termes de risque. Ni l'incertitude sur la valeur des paiements de dividendes totaux ni l'incertitude sur l'horizon de la durée des échanges ne peuvent expliquer ce faible prix négocié, alors que la résolution temporelle de l'incertitude sur les paiements joue un rôle crucial. Nous montrons qu'une spécification de préférence récursive d'Epstein et Zin (1989) associée à une pondération des probabilités peut rationaliser les faibles prix négociés observés sur nos marchés d'actifs à horizon indéfini, alors que les attitudes à l'égard du risque ne jouent pas un rôle aussi important.

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