Portrait des ménages ayant reçu la Prestation Canadienne d’Urgence et pistes de réflexion

Série : Enquête sur les finances personnelles en temps de pandémie – Partie 2

 

En début de pandémie, plusieurs ménages se sont subitement retrouvés devant un mur avec plus de 21 % perdant leur emploi au Québec.[1] Face à cette situation, le gouvernement du Canada a réagi rapidement en mettant en place une prestation d’urgence (la Prestation Canadienne d’Urgence ou PCU). Le déploiement d’un programme à si grande échelle devait se faire rapidement et on comprend de nos discussions avec des sources gouvernementales que le régime d’assurance-emploi aurait été incapable de gérer un tel volume de demande dans un si bref délai. De plus, des mesures fiscales ciblées auraient été difficiles à implémenter parce que le système fiscal, mis à part quelques mesures, est basé sur un système d’information qui est annuel et non mensuel, voire hebdomadaire. Il aurait été difficile d’implémenter des critères de revenu ou d’actifs plus compliqués, avec des taux de récupération, etc. Ainsi est né un programme qui a versé des chèques à plus de 8 millions de Canadiens qui en faisait la demande, sous des conditions très souples.

Dans un contexte de relance, et afin de mieux comprendre l’incidence de cette aide sur les ménages, nous avons cru bon d’inclure dans l’enquête sur les finances personnelles en temps de pandémie, menée conjointement par l’Institut sur la Retraite et l’Épargne, la chaire sur les enjeux économiques intergénérationnels et le CIRANO, plusieurs questions permettant de tracer un portrait des ménages recevant la PCU.

 


[1] Pour un portrait général des impacts de la pandémie sur les finances personnelles, le lecteur pourra consulter la première note de notre série sur l’enquête : http://cirano.qc.ca/fr/sommaires/2020PE-24.

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