Early Initiation of Highly Active Antiretroviral Therapies (HAART) for HIV/aids: The Contribution of a Stochastic Dynamic Model of Choice

Le bien-fondé d'administrer précocement des traitements antirétroviraux à haute activité (HAART) aux personnes infectées par le VIH reste l'objet de débats dans le monde car leurs bienfaits à court terme peuvent compromettre les traitements futurs si des souches résistantes du virus se développent. Nous formulons un modèle qui combine irréversibilité et inertie dans un cadre de décision thérapeutique séquentielle. L'information se révèle entre la première et la deuxième période, si bien que la décision thérapeutique de deuxième période est conditionnelle à cette information. Il s'avère que des patients identiques peuvent se voir administrer des traitements différents à l'optimum; de plus, pour des paramètres justifiant des décisions bien tranchées en période 2 (à patients identiques traitement identique), la décision de période 1 est plus complexe car il est alors trop tard pour en renverser les conséquences en période 2. Autre résultat: supposons que le risque de résistance est élevé en cas d'échec thérapeutique du traitement initial (pays en développement; groupes défavorisés); nous montrons alors que les différences dans l'estimation de ce risque n'interviennent pas dans le choix optimal de la taille de la population qui se voit administrer le traitement antirétroviral. L'introduction du traitement relève alors purement de considérations d'efficacité et de coût.
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