The Aftermarket Performance of Initial Public Offerings in Canada

La présente étude contribue à l'analyse internationale de la performance à long terme des émissions initiales, menée dans différents pays, en analysant les émissions canadiennes de la période 1992-1998. Nous examinons en particulier dans quelle mesure le choix des mesures de performance influence à la fois l'amplitude des résultats et la puissance des tests statistiques, comme l'affirment plusieurs auteurs tels Mitchell and Stafford (2000), Loughran and Ritter (2000) ainsi que Brav, Geczy et Gompers (2000). L'échantillon inclut 445 émissions initiales réalisées entre0101 1991 et1101 1991. Lorsque la méthode des résidus cumulés est utilisée pour mesurer la performance anormale, nous observons que les émissions initiales canadiennes ont une performance significativement inférieure à celle d'entreprises pairées, de taille semblable qui n'ont pas procédé à des émissions. Les résidus moyens pondérés calculés après 3 ou 5 ans sont négatifs lorsque ces rendements sont pondérés par les valeurs des produits bruts. L'effet n'est donc pas imputable uniquement aux petites émissions. Lorsque la méthode de la détention passive est utilisée, nous estimons la perte de richesses des acquéreur des émissions qui les détiennent pendant 5 ans à 24,66% de leur richesse initiale. L'examen des facteurs explicatifs de la performance à moyen et long terme semble confirmer l'hypothèse des fenêtres d'opportunité, alors que les hypothèses basées sur l'irrationalité ou la sur réaction ne semblent pas confirmées.
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